Un festival de la diversité
Les diverses cultures du monde m’ont toujours fascinée et c’est pour cette raison que j’ai une passion pour le voyage. L’un des avantages du monde moderne est que la télévision peut faire office de fenêtre sur les cultures du monde. Cependant, encore faut-il qu’il y ait une bonne représentation médiatique de ces cultures. Certaines ne sont pas assez mises en valeur ou trop souvent associées à des choses négatives. Le festival Mashup Culture apparaît donc à point nommé selon moi. Ce concours audiovisuel sous le patronage de l’Unesco prône la diversité et la subjectivité culturelle. Chaque participant, étudiant comme junior, va faire une démonstration culturelle selon ses ressentis personnels et intimes. C’est une réelle liberté et occasion de s’affranchir des idées reçues. Je vois ce projet comme un hommage à l’humanité.
Tendre la caméra et le micro à la jeunesse
Je trouve formidable que ce concours soit destiné exclusivement à la jeunesse. Selon moi, il est très important d’inciter les jeunes à assumer qui ils sont dès leur plus jeune âge. L’adolescence et la jeunesse sont des périodes où l’on se préoccupe beaucoup du regard des autres. Sortir du lot n’est pas toujours vu comme quelque chose de positif. Avec ce genre de projet, les adultes de demain seront beaucoup mieux dans leur peau. Ils seront en acceptation totale de leur subjectivité. Cette dernière ne sera pas à cacher mais à chérir. Le précédent gagnant est d’ailleurs un étudiant de La Sorbonne Nouvelle et l’équipe de communication sur l’événement le sont aussi. Faisant partie de ces étudiants, je vis une expérience à la fois humaine et professionnalisante.
Un projet qui fait l’effet d’un miroir
À titre personnel, m’occuper de la communication sur l’événement est symboliquement magnifique. Étant donné l’amour que je porte à la France et à mes origines, je me sens concernée par le message du festival. Cette coexistence entre la culture française et la culture de mes origines me construit. C’est en grandissant que j’ai fini par comprendre que j’ai le droit d’être un mélange. J’ai le droit de ne pas être à 100% dans un groupe plutôt que dans un autre. Le fait est que deux cultures font partie de moi. Si j’allais jusqu’au bout de ce cheminement je dirais même qu’une multitude de cultures font partie de moi. Je me suis, très tôt dans ma vie, liée d’amitié avec des personnes d’origines très diverses. À chaque fois, leurs cultures sont entrées dans mon cœur. Je suis une vraie citoyenne du monde.
Jade Menhabi
